L’économie du kaguisme: oser le risque

Dans l’un de nos précédents articles, nous avons dit ce qui suit: « nous sommes formés dans une culture (chrétienne) dans laquelle nous avons appris à donner gratuitement, de bons cœurs, surtout si nous avons reçu gratuitement. Or, nous sommes conscients que la richesse en soi est un don providentiel de Dieu à l’endroit de tous les humains (nous y compris). Et c’est cette richesse en chacun de nous (personnel de SAMAKAG) que nous déployons en nous investissant pleinement, chacun pour sa part et à sa manière, dans la formation et l’amélioration de la qualité, du niveau et des conditions de celle-ci – tout en essayant de charger le moins possible les personnes désireuses de suivre les formations« .

J’imagine que certains ont compris par-là que l’institut Africa SAMAKAG est doté d’un fonds propre conséquent à partir duquel il finance toutes les actions qu’il mène depuis (Il va sans dire que c’est beaucoup d’argent que nous avons dépensé dans les formations passées depuis 2019… n’est-ce pas ?) Et donc, la conclusion logique c’est que les formations que nous proposons devaient être offertes (gratuitement). Un jeune institut qui a les moyens de payer un logement si luxueux et pendant plusieurs jours… ça ne lui aurait rien coûté d’offrir gratuitement la formation, se disent-ils.

Dans ce bref article, nous allons vous révéler un aspect important de l’économie du kaguisme, qui est la clé même du comment Africa SAMAKAG finance ses activités. Mais avant, nous allons clarifier, une fois pour toutes un point crucial à ce sujet: SAMAKAG est loin d’être aussi riche qu’on l’imagine !

SAMAKAG est financièrement démuni !

Pour beaucoup, cette affirmation est tout aussi surprenante que de dire: « Lat Dior n’était pas sénégalais ». Surprenante, mais vraie. Du moins jusque-là, l’institut Africa SAMAKAG n’a pas de fonds propres, ni de compte, ni de budget… ni même des partenaires officiels qui pourraient être les bailleurs ou financiers de ses activités.

Contrairement à la croyance, et comme nous l’avons déjà dit, ce sont les investissements de personnes membres (à l’exemple du Directeur) ainsi que l’aide de certaines bonnes volontés qui alimentent au fil du temps SAMAKAG et lui permettent de réaliser toutes les actions – aussi audacieuses soient-elles – qu’il a engagées jusque-là. Gloire à Dieu ! nous les avons réussies toutes. Dieu a toujours les mis sur notre chemin les moyens de nos projets et de gens qui croient dur comme fer aux initiatives et actions de SAMAKAG.

Quelle que soit la grandeur du projet en vue, SAMAKAG ne compte jamais sur des fonds déjà disponibles et suffisants, mais sur la foi et sa philosophie gagnante: oser le risque.

SAMAKAG: calculer et oser le risque

Une des stratégies économiques majeures de SAMAKAG – pour l’heure, évidemment – c’est vraiment de calculer ses risques et oser agir; oser affronter ces risques. et c’est tout ce que nous essayons aussi de transmettre à nos étudiants (notamment aux futurs entrepreneurs: tout projet d’entreprise comporte un risque qu’il faut oser courir).

Calculer ses risques, parce que lorsque SAMAKAG envisage un complément de formation à proposer à la communauté, cela est mûrement étudié. Analyse est faite du coût de la rémunération de l’éventuel formateur, de la logistique, du matériel nécessaire, entre autres, comparativement avec l’apport d’une telle formation aux étudiants, à la communauté, voire à SAMAKAG. Une fois la décision arrêtée, il faut oser agir en vue de ce qui est convenu.

Oser les risques parce que, puisqu’il n’y a pas suffisamment de moyens financiers et logistiques propres à SAMAKAG et disponibles pour le projet considéré, on va devoir courir le risque de tout annuler au dernier moment faute de ressources. Nous marchons par la foi et non par la vue.

Oser les risques aussi parce que nous les affrontons par la mise en œuvre de plusieurs stratégies de mobilisation de fonds tel que: les économies personnelles, les partenariats ou l’engagement d’activités génératrices de revenus. Ce sont les fruits de ces stratégies qui garantissent la pérennité des actions et la vie de SAMAKAG.

Au final, même si SAMAKAG peut sembler financièrement démuni sur le moment, face à un projet en vue, il ne l’est pas vraiment puisqu’il est riche de sa mentalité, de sa foi et sa persévérance, de son courage (d’oser le risque) et de ses stratégies, capables de produire effectivement tout ce qu’il faut pour – enfin – budgétiser en vue de l’organisation de telle ou telle activité. Mais la clé de tous, c’est OSER.

C’est là l’économie du kaguisme. Et c’est quelque chose que nous vous encourageons à imiter !

5 réflexions sur “L’économie du kaguisme: oser le risque”

  1. Je trouve l’article très intéressant encourageant
    A tel enseigne que « ce n’est pas que les choses sont difficiles que nous n’osons pas mais parce que nous osons pas c’est pourquoi les choses sont difficiles »

  2. Je trouve l’article très intéressant et encourageant
    A tel enseigne que « ce n’est pas que les choses sont difficiles que nous n’osons pas mais parce que nous osons pas c’est pourquoi les choses sont difficiles »

  3. Syaka Diatta

    Encourageant, fortifiant. La foi, le fondement de la vie Chrétienne, la foi le fondement de toute action. Une foi basée non sur les hommes ou sur sa propre capacité, mais sur la pourvoyance la souveraineté et la fidélité de Dieu par Jésus christ.
    Merci beaucoup et vive AFRICA SAMAKAG

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